Jacques Lacan désignait ses concepts par des lettres.
« A » c’est le « grand Autre »
Le « grand Autre » est tour à tour l’inconscient, le corps, le langage, la mère pour l’enfant – tout ce qui nous échappe et nous détermine à notre insu.
Il désigne ce que le sujet rencontre de radicalement différent, au-delà de l’imaginaire. l'Autre , c'est encore ce lieu où l'on situe ce qui détermine ou cause le sujet, tout en lui étant antérieur (le langage) ou hétérogène (le réel).
En revanche, « a » c’'est le « moi », c’est-à-dire un « autre » pour moi-même.
Et l’autre, mon semblable, est une partie de moi : petit, je pleure quand je vois un autre enfant tomber. Il est celui qui est à mon image, imaginaire donc bien que concret.
« a » désigne aussi « l’objet a », c ‘ est à dire l’objet de mon désir : le sein de ma mère, sa voix, son regard, et mes excréments. (objets pulsionnels).
Tous mes désirs d’adulte ne seront jamais que des substituts de ces premiers objets pulsionnels ; mais désormais, ils se dérobent à ma conscience, et j’ignore ce que je désire vraiment.
Je désire un objet "a-nonyme".
Pour illustrer avec humour, avec Manu de la chaine Mardi Noir, PTLF (vidéo)
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